Ce petit écrin de verdure en plein centre-ville offre un cadre paisible pour les promenades. Le nom de l'île provient d'un ancien moulin à eau, autrefois situé sur l'île. Ce moulin, qui utilisait la force du courant de la Meuse pour moudre le grain, est un témoin de l'histoire industrielle de Charleville-Mézières. Bien que le moulin ne soit plus en fonction aujourd'hui, son souvenir persiste à travers le nom de l'île. Au fil du temps, l'île du Vieux Moulin est devenue un lieu de détente pour les habitants de la ville et les visiteurs.

Le musée conserve 2000 oeuvres dans sa collection, vous pourrez découvrir les manuscrits de "voyelles" ou de "A la musique".

Plus d'infos sur le musée Rimbaud

Bienvenue à Charleville! Ici commence notre balade!

L'île du vieux moulin et le musée Rimbaud

Rimbaud est né le 20 Octobre 1854 à Charleville. Dès l'adolescence, sa relation avec sa mère, Vitalie, se tend et les tensions s'accumulent. Son exutoire? La poésie. Sa plume audacieuse crée une poésie moderne, lyrique qui bouscule les conventions et défie les normes établies. Sa vie privée était tout aussi tumultueuse que ses vers enflammés. Rimbaud devient l'amant du poète Paul Verlaine, une liaison intense et destructrice qui a marqué son existence. A 21 ans, Rimbaud abandonne la poésie et part à l'aventure pour l'Afrique ou il laisse libre court à sa passion pour la découverte et la quête de l'inconnu.Rimbaud tombe malade en 1891, il est frappé par un cancer et doit se faire amputer la jambe. Il meurt à Marseille à l'âge de 37 ans. Sa mort prématurée laissera le monde de la poésie orphelin.

C'est ici que le jeune Rimbaud a vécu avec sa mère, Vitalie Rimbaud, de ses 15 à 21 ans. C'est sans doute ici que certains de ses poèmes, aujourd'hui mondialement connus, ont été rédigés.

Plus d'infos sur la maison des Ailleurs

Maison des Ailleurs 

fresque murale illustrant le poème "Ma Bohème" d'Arthur Rimbaud

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. – Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. – Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! Arthur Rimbaud, Cahier de Douai,1870

Une fresque poétique pour un superbe poème

Ma Bohème

Rimbaud abandonne l'écriture de poésie à l'âge de 21 ans et part en voyage en Indonésie puis en Éthiopie et au Yémen. Au cours de ses voyages, Rimbaud vit une vie d'aventurier, il a plusieurs emplois, dont celui de photographe puis de de marchand d'armes en Abyssinie (aujourd'hui l'Éthiopie). Sa vie de nomade prend fin lorsqu'il tombe gravement malade à l'âge de 37 ans. Il souffre d'un cancer du genou qui se propage rapidement et doit se faire amputer la jambe. Malheureusement, malgré l'opération, la santé de Rimbaud continue de se détériorer. Il rentre en France pour se faire soigner, mais il décède peu de temps après, le 10 novembre 1891, à l'hôpital de la Conception à Marseille. La mort prématurée de Rimbaud a été une grande perte pour la littérature française. Bien qu'il n'ait écrit que pendant une courte période de sa vie, son travail a eu une influence profonde et durable sur la poésie et la littérature. Aujourd'hui, Rimbaud est célébré comme un génie littéraire et sa vie fascinante et tragique continue d'inspirer de nombreuses œuvres d'art et de littérature.

La tombe d'Arthur Rimbaud 

La Place Ducale est l'un des joyaux architectural du 17ème siècle en France. L'histoire de la Place Ducale commence avec la volonté de Charles Gonzague, duc de Nevers et de Rethel, prince de Mantoue et de Monferrat, de créer une nouvelle ville au début du 17ème siècle. Ce projet avait pour but de refléter sa puissance et son prestige, ainsi que de servir de capitale à ses possessions au duché de Rethel.

La place ducale fut conçue entre 1606 et 1624 sous le règne de Louis XIII par Clément Métezeau, l'un des architectes français les plus importants de son temps. Métezeau a conçu une place centrale de forme carrée, entourée de bâtiments uniformes construits en brique rouge et en pierre de Dom-le-mesnil, une pierre ocre.Tous les bâtiments de la place sont dotés de toits d'ardoise et de hauts pignons. Ils étaient destinés à accueillir des commerces au rez-de-chaussée, avec des logements au-dessus. Ils étaient tous identiques, créant un effet visuel harmonieux et symétrique qui est encore impressionnant aujourd'hui. Au centre de la place, il y avait à l'origine une statue équestre de Louis XIII qui fut détruite pendant la Révolution française. Une fontaine ornée de quatre cariatides a été installée à sa place au XIXème siècle. Au fil des siècles, la Place Ducale a survécu à de nombreux changements et événements historiques, y compris la fusion de Charleville et Mézières en 1966. Elle reste aujourd’hui l'un des principaux centres de la vie à Charleville-Mézières et accueille de nombreux événements et festivals, y compris le célèbre Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes.

La Place Ducale, fierté de Charleville 

Voici une lecture du magnifique poème de Rimbaud Ophélie pubié en 1891 dans "le recueil de Douai".

Le poême "Ophélie" lu par Auriane Foucher

Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… – On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir; Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir. Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux; Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux. Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle; Elle éveille parfois, dans un aune qui dort, Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile : Un chant mystérieux tombe des astres d’or. Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige ! Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté! – C’est que les vents tombant des grands monts de Norvège T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté; C’est qu’un souffle, tordant ta grande chevelure, A ton esprit rêveur portait d’étranges bruits; Que ton cœur écoutait le chant de la Nature Dans les plaintes de l’arbre et les soupirs des nuits; C’est que la voix des mers folles, immense râle, Brisait ton sein d’enfant, trop humain et trop doux ; C’est qu’un matin d’avril, un beau cavalier pâle, Un pauvre fou, s’assit muet à tes genoux ! Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle ! Tu te fondais à lui comme une neige au feu : Tes grandes visions étranglaient ta parole – Et l’infini terrible effara ton œil bleu! – Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles,Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis, Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles, La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys. Arthur Rimbaud, Recueil de Douai

La fresque de Medhi Amghart illustrant le poème "Ophélie" de Rimbaud

Fresque Ophélie

Le musée de l'Ardenne vous emmène découvrir l’histoire d’un territoire singulier aux marges de la France et déjà ouvert sur la Belgique voisine.

Rendez-vous au musée

Un musée passionnant, la collection de pot et d'armes est à voir! 

Musée de l'Ardenne

1991, la naissance du grand marionnettiste

Cet automate raconte la vie des Quatre fils Aymon

Les quatre fils étaient Renault, Allard, Guichard et Richardet. Ils étaient les fils de Aymond de Dordogne étaient eux aussi des chevaliers renommés. L'histoire est principalement centrée sur Renault, le plus célèbre des quatre chevaliers. Tout commence lorsque Charlemagne, roi des francs,soupçonne Renault d'avoir tué son cousin dans une dispute. Ayant joué aux échecs, le cousin s'énerve d'avoir perdu la partie et Renaud riposte en lui lançant son échiquier en pleine figure, ce qui le tue sur le coup. Pour échapper à la colère de Charlemagne, Renault et ses frères se réfugient dans la forêt d'Ardenne. Avec leur fidèle destrier nommé Bayard, pendant leur exil, ils se trouvent impliqués dans de nombreuses aventures et batailles et leur rivalité avec Charlemagne est au cœur de l'Intrigue car ils tentent d'échapper à sa vengeance! La légende met en évidence le courage, la loyauté des chevaliers ainsi que leur habileté au combat, Renaud est souvent décrit comme un chevalier intrépide connu pour sa force surhumaine et sa maîtrise extraordinaire de l'Épée. Le cheval Bayard est également très important. Il est décrit comme un Destrier magique capable de traverser les rivières en un seul bon. La légende du chevalier Bayard et des quatre filles mon a été transmise à travers les siècles par des chansons, des poèmes et des récits populaires. Elle a inspiré de nombreuses adaptations littéraires, artistiques, dont celle que vous allez regarder aujourd'hui devant le grand marionnettiste.

L'horloge du grand marionnettiste 

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes : A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs cruelles, Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes ; U, cycles, vibrements divins des mers virides, Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ; O, suprême Clairon plein des strideurs étranges, Silences traversés des Mondes et des Anges : — O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

Ce sonnet est particulièrement énigmatique! Quel est le sujet? Les étapes de la vie? le corps d'une femme? Difficile de savoir mais le poème est d'une modernité surprenante!  

Fresque murale "voyelles"

Charleville, est empreint de l'héritage de Charles de Gonzague. Érigée au XVIIe siècle, la ville est le témoignage de la vision novatrice de son fondateur Charles de Gonzague, qui était doté d'une grande passion pour l'urbanisme et la nature. La cité a été conçue selon un plan en échiquier. En vous promenant dans les rues de Charleville, vous serez immédiatement frappé par l'harmonie des bâtiments. Charles de Gonzague souhaitait offrir à ses habitants un environnement serein et agréable, en parfaite communion avec la nature environnante. Il a ainsi veillé à la préservation des forêts avoisinantes, préocupation étonnante à l'époque.

Il se raconte que Charles de Gonzague, en plus de sa passion pour l'urbanisme, était également un grand amateur de jeux de société. Il adorait passer des heures à jouer aux échecs, ce qui lui a valu le surnom de "Prince des Échecs". Sa passion pour ce jeu était telle qu'il aurait même conçu une version géante d'échecs dans les jardins de son palais. On dit qu'il invitait souvent des visiteurs de marque à venir affronter ses pièces vivantes, des serviteurs costumés qui se déplaçaient sur un immense échiquier. Imaginez l'étonnement des convives face à ce spectacle insolite !

Portrait d'un prince par une étudiante de BTS de Bazeilles

La statue de Charles de Gonzague, un homme visionnaire

Charles de Gonzague

Cette idole, yeux noirs et crin jaune, sans parents ni cour, plus noble que la fable, mexicaine et flamande ; son domaine, azur et verdure insolents, court sur des plages nommées,par des vagues sans vaisseaux, de noms férocement grecs, slaves, celtiques. À la lisière de la forêt, – les fleurs de rêve tintent, éclatent, éclairent, – la fille à lèvre d’orange, les genoux croisés dans le clair déluge qui sourd des prés, nudité qu’ombrent, traversent et habillent les arcs-en-ciel, la flore, la mer. Dames qui tournoient sur les terrasses voisines de la mer ; enfantes et géantes, superbes noires dans la mousse vert-de-gris, bijoux debout sur le sol gras des bosquets et des jardinets dégelés – jeunes mères et grandes sœurs aux regards pleins de pèlerinages – sultanes, princesses de démarche et de costume tyranniques petites étrangères et personnes doucement malheureuses.Quel ennui, l’heure du « cher corps » et « cher cœur ». C'est elle, la petite morte, derrière les rosiers. — La jeune maman trépassée descend le perron. — La calèche du cousin crie sur le sable. — Le petit frère — (il est aux Indes !) là, devant le couchant, sur le pré d'œillets. — Les vieux qu'on a enterrés tout droits dans le rempart aux giroflées. L'essaim des feuilles d'or entoure la maison du général. Ils sont dans le midi. — On suit la route rouge pour arriver à l'auberge vide. Le château est à vendre ; les persiennes sont détachées. — Le curé aura emporté la clef de l'église. — Autour du parc, les loges des gardes sont inhabitées. Les palissades sont si hautes qu'on ne voit que les cimes bruissantes. D'ailleurs il n'y a rien à voir là-dedans. L'essaim des feuilles d'or entoure la maison du général. Ils sont dans le midi. — On suit la route rouge pour arriver à l'auberge vide. Le château est à vendre ; les persiennes sont détachées. — Le curé aura emporté la clef de l'église. — Autour du parc, les loges des gardes sont inhabitées. Les palissades sont si hautes qu'on ne voit que les cimes bruissantes. D'ailleurs il n'y a rien à voir là-dedans. Les prés remontent aux hameaux sans coqs, sans enclumes. L'écluse est levée. Ô les calvaires et les moulins du désert, les îles et les meules. Des fleurs magiques bourdonnaient. Les talus le berçaient. Des bêtes d'une élégance fabuleuse circulaient. Les nuées s'amassaient sur la haute mer faite d'une éternité de chaudes larmes. Au bois il y a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir. Il y a une horloge qui ne sonne pas. Il y a une fondrière avec un nid de bêtes blanches. Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte. Il y a une petite voiture abandonnée dans le taillis, ou qui descend le sentier en courant, enrubannée. Il y a une troupe de petits comédiens en costumes, aperçus sur la route à travers la lisière du bois. Il y a enfin, quand l'on a faim et soif, quelqu'un qui vous chasse. Rimbaud, Illuminations, 1886

Interprétation du poème "Enfance" d'Arthur Rimbaud

Fresque "Enfance"

Cette magnifique statue de 2m80 du chevalier Bayard inaugurée en 1893 par le général Loizillon, ministre de la Guerre. La statue est l'œuvre du sculpteur ardennais Aristide Croisy auteur d'un bas relief que l'on peut admirer à la bourse de commerce à Paris. Elle est malheureusement détruite par les allemands en 1917 pour être fondue et transformée en canons. Chaque année, le square est le lieu de rassemblement du festival musical "Cabaret Vert" qui accueille des personnalités musicales de tout genre pendant les derniers week-ends du mois d'août, où la monnaie d'échange est le "bayard".

Pendant la Renaissance, le chevalier Bayard, également connu sous le nom de "Chevalier sans peur et sans reproche", était un héros dont les exploits étaient chantés dans toute l'Europe. Bayard était réputé pour son courage, son honneur et sa loyauté envers le roi et la chevalerie. La légende la plus célèbre associée à Bayard est celle du "pont de l'Invisible". Lors d'une bataille, les troupes de Bayard se sont retrouvées prises au piège entre une rivière tumultueuse et l'armée ennemie. Les chevaliers français étaient désespérés et semblaient condamnés à une défaite certaine. C'est alors que Bayard, animé par un courage inébranlable, s'est lancé dans une charge audacieuse. Il a foncé vers la rivière en crue, sautant de rocher en rocher avec une agilité étonnante, créant l'illusion qu'il chevauchait sur un pont invisible. Ses compagnons, inspirés par son intrépidité, ont suivi son exemple et ont réussi à traverser la rivière en toute sécurité. Grâce à cette manœuvre audacieuse, Bayard a renversé le cours de la bataille et a remporté la victoire contre toute attente. La légende du chevalier Bayard est empreinte de valeurs chevaleresques, telles que le courage, la loyauté et l'héroïsme. Il est souvent décrit comme un chevalier idéal, défendant l'honneur et la justice avec une bravoure sans égale. Sa réputation d'homme intègre et de protecteur des opprimés a traversé les siècles, faisant de lui une figure légendaire de la chevalerie. Même si la légende mêle souvent l'histoire et la fiction, elle témoigne de l'admiration que les gens ont eue pour le chevalier Bayard. Aujourd'hui encore, son nom est associé à la bravoure et à la vaillance, rappelant l'époque glorieuse de la chevalerie et suscitant l'admiration des amateurs d'histoire et de récits épiques

Le square Bayard

La Macérienne est un remarquable complexe industriel situé à Charleville-Mézières, dans les Ardennes françaises. Mis en service en 1894 par l'industriel visionnaire Gustave Adolphe Clément, ce site a été le berceau d'un puissant empire industriel qui a fabriqué des pièces pour les cycles Clément-Gladiator et les automobiles Clément-Bayard. Clément, autodidacte, a placé l'usine stratégiquement en contrebas des remparts du centre historique de Mézières, ajoutant un élément significatif à l'architecture de la ville. La production de l'usine s'est adaptée aux besoins de l'époque, passant de la fabrication de cycles à la production de bombes et d'obus pendant les périodes de guerre, puis revenant à ses racines dans la production automobile et la fonderie. La Macérienne est une œuvre d'art en soi, avec plus de 10 000 m2 d'architecture industrielle distinctive. Ses murs sont constitués de pierres jaunes de Dom, ornés de larges baies, de colonnes en chaîne harpée, de frontons ouvragés, et de balustrades de pierre qui bordent les toits en terrasse. Aujourd'hui, les bâtiments sont inscrits aux monuments historiques, ce qui témoigne de leur importance non seulement en tant que site industriel, mais aussi en tant que patrimoine architectural et historique.

L'ancienne usine La macerienne

Au XIème siècle, il n'existait qu’une cité qui était protégée par une forteresse: Mézières. Au 16e siècle, une modernisation de la protection de la ville a été faite suite au siège de 1521, et a donné naissance à deux tours: la Tour Milard et la Tour Du Roy. Cette tour était à l'initiale une tour d’artillerie. Entre 1884 et 1890, les forteresses furent démantelées mais seuls les tours furent conservés, ainsi que les tracés de la forteresse. Au 19e siècle, la Tour du Roy fut transformée en château d’eau. Aujourd'hui, il est possible de faire une visite guidée de cette tour afin de retracer l’histoire de la vieille ville.

Histoire de la tour du Roy par une étudiante tourisme du lycée de Bazeilles

La Tour du Roy

La basilique de Mézières a été construite entre 1499 et 1626.Malgré la durée du chantier sur plus d'un siècle l'ensemble est homogène et l'église est un bel exemple de gothique flamboyant. Les vitraux sont l'oeuvre de René Dürrbach, peintre et sculpteur qui travailla sur cet ensemble extraordinaire de 66 verrières pendant 25 ans.L'ensemble est une composition abstraite.Les vitraux s'admire depuis le portail (dans la nef et s'observe en allant dans le sens des aiguilles d'une montre.

Basilique ND de l'espérance

L’hôtel de ville de Mézières a été construit entre 1927 et 1930 par les architectes Marie Eugène Chifflot et Robert Colle , lors de la reconstruction de la ville. Il est inauguré en juillet 1933 par le président de la république Albert Lebrun. Sa façade avant est de style médiéval.

La mairie de Mézières

Thème Monumentales

Charleville Mézières est une ville située dans les boucles de la Meuse. La ville a une histoire passionnante, quelques éléments d'architecture remarquables et le souvenir de Rimbaud, présent jusque sur les murs de la ville. 

Notre balade vous emmène à la découverte de la ville à travers 20 lieux, de l'île du vieux moulin à  la place ducale sur les traces de Charles de Gonzague sans oublier évidemment les souvenirs d'Arthur Rimbaud. Bonne balade!